Rupture conventionnelle et retraite : ce que vous devez à tout prix savoir

Quand une lettre de refus rupture conventionnelle sauve votre retraite

Sommaire de l'article

Vous êtes à quelques années de la retraite et votre employeur vous propose de mettre fin à votre contrat en douceur. Vous vous demandez si vous devez accepter. Méfiez-vous ! Il est parfois préférable de rédiger une lettre de refus de rupture conventionnelle. Nos experts vous expliquent toutes les subtilités de l’indemnisation et des conséquences d’un mauvais timing. Et si vous êtes de ceux qui se posent des questions sur le cumul retraite et travail, cet article est aussi fait pour vous !

Le calcul de votre retraite en quelques mots

Depuis la réforme de 2010, l’âge du départ à la retraite est passé, en France, de 60 à 62 ans. C’est un âge minimum (sauf exception des retraites anticipées liées aux régimes spéciaux, à la pénibilité, au handicap ou aux carrières dites longues). Cependant, pour atteindre le taux plein de 50 % (maximum pour les salariés et cadres du régime général), il vous faudra certainement continuer quelques années de plus dans votre métier ou choisir de concilier retraite et reprise d’activité salariée. Voici, pour rappel, les 3 éléments pour bien calculer votre retraite :

  • Votre revenu annuel moyen (la moyenne des 25 meilleures années),
  • Le taux appliqué à votre revenu annuel moyen (entre 37,5 % et 50 %) : il prend lui en compte votre âge, votre situation et la durée d’assurance au régime général (ou à la MSA),
  • Le nombre de trimestres inscrits sur votre relevé de carrières.

Dans quel cas écrire une lettre de refus de rupture conventionnelle ?

La proposition d’une fin de contrat à l’amiable à quelques années de la retraite peut être tentante, mais assurez-vous d’avoir toutes les cartes en main. Une lettre de refus de rupture conventionnelle peut vous soustraire à des conséquences fâcheuses.

Zoom sur la rupture conventionnelle

La rupture conventionnelle est un dispositif doux pour mettre fin à un contrat de travail. Elle découle d’un accord entre votre employeur et vous et ne peut en aucun être exigée ni par vous ni par lui. C’est pourquoi vous êtes tout à fait dans votre bon droit si vous décidez de ne pas y faire suite. Nous vous conseillons à ce moment d’établir par lettre votre refus de rupture conventionnelle. Du côté de l’entreprise, ce choix présente l’avantage de ne pas payer de charges sociales sur l’indemnité de rupture donnée à son employé. De votre côté, même si sur papier, l’indemnité de rupture conventionnelle est supérieure à celle de départ à la retraite classique, une étude en profondeur s’impose.

Pourquoi la lettre de refus de rupture conventionnelle peut être utile ?

Imaginons qu’un employeur propose une rupture conventionnelle à ses 2 salariés séniors âgés respectivement de 58 ans et de 59 ans. Nos experts ont calculé que celui de 59 ans a tout intérêt à accepter. En effet, l’indemnisation chômage dure 3 ans, puis à partir de 62 ans, les droits sont prolongés jusqu’à taux plein (accord national interprofessionnel 2014). Alors que le sénior de 58 ans aura terminé son indemnisation chômage avant ses 62 ans et ne pourra donc pas la prolonger. Dans l’intervalle où il pourra liquider sa retraite, il devra faire face à une baisse de revenus conséquente. Il n’a de ce fait que peu d’intérêt à accepter et préfèrera donner sa lettre de refus de rupture conventionnelle

Dire oui à la rupture conventionnelle pour me reconvertir !

En revanche, si vous souhaitez sortir de votre entreprise dans l’optique d’une reconversion métier avant votre retraite, dites oui à la rupture conventionnelle ! Aujourd’hui, de nombreux métiers recrutent des séniors et de nombreux dispositifs permettent de se former et de faire le point sur ses compétences. Se reconvertir après 50 ans, c’est dans l’ère du temps !

Quelles sont les conditions du cumul emploi retraite ?

Si certains préfèrent quitter le travail dès que possible, vous faites peut-être partie de ceux qui choisissent de prolonger leur temps d’activité professionnelle… par choix ou par nécessité. Sachez que le cumul de votre pension de retraite et votre activité professionnelle est tout à fait possible :

  • En cumul partiel si vous n’avez pas atteint le taux plein : votre retraite et votre travail ont un plafond à ne pas dépasser. 
  • En cumul intégral si vous avez obtenu toutes vos pensions de retraite et que vous remplissez les conditions du taux plein. N’oubliez quand même pas d’adresser votre demande de cumul emploi-retraite à votre caisse de retraite !

Vous savez maintenant quand la lettre de refus de rupture conventionnelle est utile et comment rebondir en cumulant emploi et retraite. Et si vous vous demandez que faire à la retraite ou quels sont vos droits, ne restez pas seul et contactez Perspectives Retraite, votre cabinet indépendant d’experts conseillers. Comme ABACUS, il saura vous accompagner et vous apporter toutes les réponses pour mieux vivre votre retraite.

ABACUS, votre cabinet d'information sur la formation et les ressources humaines
ECRIT PAR
ABACUS
Expert ABACUS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager la publication

Thématiques associées
A découvrir également
Notre réseau
ABACUS recrute !
Vous recherchez un dispositif de formation ou de financement

Les guides conseils ABACUS pour réussir votre reconversion ou évolution professionnelle

Un bilan de compétences en ligne et en 2 mois pour construire votre projet de reconversion professionnelle ?

//A la Une du blog

Quel métier faire en indépendant ?
Pour toutes questions
ou demandes
de renseignement