Comment choisir son organisme de formation pour sa formation d’anglais ?
Vous vous apprêtez à suivre une formation d’anglais, et vous vous demandez comment choisir votre organisme de formation ? Voici des conseils par nos experts ABACUS.
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Vous êtes enseignant et votre métier n’a plus de sens pour vous ? Vous souhaiteriez changer de travail ? Toutefois, démissionner de l’Éducation nationale semble être compliqué. En effet, vous avez peur que cela remette en cause votre vie professionnelle sans retour possible. Des alternatives à la démission, existent-elles ? Comment bien préparer votre départ et votre nouveau projet professionnel ? Quelle est la procédure pour démissionner ?
Dans cet article, nous vous expliquons comment optimiser la réussite de votre démission de l’Éducation nationale.
Les professeurs, qui enseignent au sein de l’Éducation nationale, ont la possibilité de faire une demande de démission auprès de leur administration. Pour ce faire, ils doivent respecter certaines modalités.
Pour démissionner de l’Éducation nationale, vous devez envoyer une lettre dans laquelle vous mentionnez clairement votre intention de démission. Cette lettre doit être datée, signée et envoyée en courrier recommandé avec accusé de réception (ou remise en main propre) au moins 1 mois avant la prise d’effet de la démission.
L’administration a quatre mois pour traiter votre demande de démission à compter de la date de réception.
C’est l’inspecteur académique ou le recteur qui vous donnera une réponse. Il se peut que votre demande de démission soit refusée dans l’intérêt du service (les professeurs qui enseignent une matière en tension par exemple). En cas de refus, vous avez la possibilité de saisir la commission administrative paritaire.
Si l’administration accepte votre démission, c’est elle qui fixe la date d’effet et donc, la durée du préavis. Si vous quittez votre poste de travail avant la fin de votre préavis, vous prenez le risque de subir une sanction disciplinaire.
Vous devez savoir qu’en cas d’acception, votre démission sera irrévocable. Vous serez radié des cadres et de la fonction publique. Ce qui revient à dire que vous ne ferez plus partie de l’Éducation nationale. Si vous changez d’avis, vous devrez repasser le concours ou enseigner en étant sous contrat de droit public. Vous devez être certain de votre décision avant de démissionner ! Vous pourrez bénéficier du chômage si votre démission est justifiée par un motif légitime.
Avez-vous entendu parler de l’indemnité de départ volontaire ? Sachez que ce dispositif n’existe plus. En revanche, vous pouvez désormais avoir recours à une rupture conventionnelle de contrat pour quitter l’Éducation nationale. Vous obtiendrez ainsi une indemnité de départ en fonction de votre ancienneté et une indemnité chômage.
Démissionner de l’Éducation nationale peut vous faire peur, ce qui est totalement légitime. En effet, votre départ aura un impact sur votre vie personnelle et professionnelle. Afin de vous laisser plus de temps, vous pouvez demander un aménagement de votre contrat de travail (temps partiel) ou enseigner une autre matière. Si vous souhaitez explorer d’autres métiers, plusieurs possibilités s’offrent, également, à vous, avant d’envoyer votre lettre de démission.
Lors d’un détachement, le fonctionnaire change d’administration et il exerce une autre fonction. C’est cette nouvelle administration qui verse le salaire de l’agent. Un fonctionnaire peut bénéficier d’un détachement durant 1 à 5 années.
Si votre métier d’enseignant vous pèse et que vous avez besoin d’une parenthèse, pensez à explorer cette piste ! Vous pourrez garder votre statut de fonctionnaire et vos divers droits comme si vous continuiez à exercer votre métier d’enseignant au sein de l’Éducation nationale. Le risque est donc limité. En effet, si l’emploi occupé temporairement ne vous épanouit pas ou que le métier d’enseignant vous manque, vous pouvez mettre fin à ce détachement et retrouver un poste de professeur.
Vous devez savoir que le rectorat a la possibilité de refuser votre demande de détachement par nécessité de service. Si vous êtes contractuel de droit public ou si vous êtes un fonctionnaire stagiaire, vous n’avez pas le droit de demander un détachement.
Dans le cadre d’une mise à disposition, le fonctionnaire fait toujours partie de son administration. Il est réputé occuper son poste de travail. Son salaire, correspondant à cet emploi, est toujours pris en charge par son administration d’origine. Toutefois, il exerce dans un service différent. La gestion du fonctionnaire est toujours réalisée par son administration d’origine. La durée d’une mise à disposition est de 3 années maximum.
En ce qui concerne les avantages, la mise à disposition vous offre la possibilité de garder votre statut de fonctionnaire et votre salaire. C’est l’occasion de découvrir un autre environnement de travail en prenant le minimum de risques. Vous pouvez mettre un terme à ce dispositif avant la date prévue en respectant un délai de préavis. Le retour dans une classe reste possible.
Si vous exercez au sein de l’Éducation nationale en tant qu’agent contractuel d’État en CDI, vous êtes en droit de demander une mise à disposition.
Quand un fonctionnaire demande une disponibilité, il ne fait plus partie de son administration. Il cesse de bénéficier de l’ensemble de ses droits, car il n’exerce plus aucun service au sein d’une académie ou d’une autre administration.
La disponibilité est accordée de plein droit pour certaines raisons (enfant de moins de 8 ans, un conjoint ou un enfant malade, etc.). En revanche, certains motifs (convenance personnelle, créer ou reprendre une entreprise, etc.) requièrent l’accord du recteur.
La durée de la disponibilité est limitée et dépend du motif. Pour l’obtenir, la demande de disponibilité doit être réalisée trois mois avant la date de départ souhaitée.
La disponibilité peut vous permettre d’explorer d’autres métiers, d’élaborer un nouveau projet de vie ou de vous former avec une possibilité de retour au sein de l’Éducation nationale. Les risques sont moindres. Votre départ de l’Éducation nationale peut se faire de manière plus réfléchie.
C’est décidé, vous voulez démissionner l’Éducation nationale ! Toutefois, vous avez bien conscience qu’avant d’envoyer votre lettre de démission, il est judicieux de préparer votre reconversion professionnelle. Vous ne savez pas quel métier choisir pour votre nouveau projet de vie ? Dans ce cas, un bilan de compétences s’impose. Vous connaissez déjà le métier de vos rêves ? Vous devez acquérir les compétences nécessaires ? Le congé professionnel de formation est la solution requise pour vous former.
Dans le cadre d’un projet de reconversion professionnelle, le bilan de compétences est incontournable. En tant que professeur, vous devez envoyer votre demande au plus tard 60 jours avant le début de votre formation. Au sein de la fonction publique d’État, le délai de réponse est de 60 jours. En cas de refus, votre employeur doit motiver sa réponse.
Un bilan de compétences se déroule en trois phases et sa durée est de 24 heures.
Le financement du bilan de compétences peut être pris en charge par votre administration. Si elle refuse, vous pouvez financer cette formation avec votre compte CPF public (Compte Personnel de Formation). Pour effectuer ce bilan de compétences, votre administration vous accorde un congé automatiquement dès lors qu’elle prend en charge son financement. Si elle ne finance pas votre formation, le congé reste possible, mais vous avez l’obligation de fournir un justificatif.
Vous avez identifié votre métier idéal ? Avant de démissionner de l’Éducation nationale, nous vous recommandons de vous former afin d’acquérir les compétences requises pour exercer votre futur métier. Pour ce faire, vous avez la possibilité de demander un congé professionnel de formation.
Ce congé requiert quelques exigences.
Il présente, également, des spécificités.
Le fait de vous former avant d’envoyer votre lettre de démission augmente vos chances de trouver un nouvel emploi rapidement. Ne négligez pas ce point !
Ce congé professionnel de formation peut être utile pour préparer un concours afin de changer de poste de travail sans renoncer à votre statut de fonctionnaire.
Démissionner de l’Éducation nationale est tout à fait réalisable. Toutefois, votre démission doit être mûrement réfléchie et il est opportun de bien préparer votre reconversion professionnelle. Vous souhaitez être accompagné dans ce projet ? Contactez-nous ! ABACUS est habilité pour réaliser le bilan de compétences des agents de la fonction d’État.
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8 réponses
Bonjour, je souhaiterais démissionner de mon poste d’adjoint administratif au sein de l’éducation nationale et j’ai déjà un projet, celui de me former dans le domaine informatique. J’ai 36 ans donc c’est une reconversion sous la forme d’un contrat pro. Mais je ne connais pas le préavis pour démissionner de mon poste actuel. Pourriez vous me donner des conseils avant de partir de mon poste? Merci d’avance.
Cordialement
Thomas Paczkowski
Bonjour Thomas,
Merci pour votre commentaire.
La démission est-elle la seule voie possible ? Ce qui est dommageable, c’est que vous ne ouvrirez pas de droits aux allocations chômage auquel cas. Les agents de la fonction publique peuvent désormais être inscrit commme demandeur d’emploi et bénéficier des ARE sous conditions. Le motif de départ de la fonction doit être considéré comme légitime, et la démission n’en fait pas partie. Par ailleurs, vous perdriez vos droits CPF (en heures) cumulés dans la fonction publique.
Si toutefois aucune autre voie n’est possible, je ne connais pas le délai de préavis de votre démission. Selon votre fonction, vous devriez trouver des informations en ligne en tapant « préavis démission fonction [rattachement de fonction] ».
J’espère que cela vous aidera. N’hésitez pas au besoin.
Bien à vous,
Kévin
Bonjour,
Je souhaite une rupture conventionnelle avec l’éducation nationale (suite à un burn out et une reconversion dans le domaine du coaching bien être).
Ma rupture a été refusée une 1ere fois (sans raison) et j’ai fait ma 2eme demande.
Mon congé longue maladie a été refusé par la commission médicale (je ne prends aucun traitement conventionné, je fais des soins énergétique, de l’hypnose…).
J’ai cependant besoin d’un financement pour démarrer mon entreprise.
Quels sont mes solutions ? Les possibilités ?
Bonjour Nathalie,
Malheureusement, tant que vous serez rattachée à votre fonction, il vous sera difficile d’obtenir un financement. Vous auriez pu si vous teniez le coup avoir un mi-temps sur vos fonctions, et un mi-temps consacré à votre entreprise. Au sujet des financements, le passage en statut demandeur d’emploi serait plus à propos. Mais pour cela la rupture ou le licenciement pour inaptitude sont des cases obligatoires, pas de démission ! Vous pourriez alors ouvrir des droits Pôle Emploi et bénéficier d’un financement pour des formations notamment. A côté, solliciter votre région pour connaître les aides pour les créateurs repreneurs d’entreprise.
Tout dépend de l’objectif des fonds à débloquer.
N’hésitez pas aus besoin. Bon courage à vous !
Bien à vous,
Kévin
Bonjour,
Je souhaite quitter l’éducation nationale (burn out) .. faire une rupture conventionnelle. J’ai 60 ans. Qu’est-ce que je dois faire ? Est-ce qu’on démission comme dans le privé ? Et combien de pré avis il faut donner ?
Merci
Joanna
Bonjour Joanna, tout dépend de ce que vous envisagez pour la suite. Démissionner de l’éducation nationale ne se fait pas de la même manière que dans le privé. Les démarches sont parfois plus longues, et un accord doit être trouvé avec l’adminsitration dont vous dépendez (un délai de 4 mois peut intervenir entre votre demande écrite officielle et le retour de votre admnistration). Souhaitez-vous retrouver un emploi dans le privé, ou bien anticiper votre retraite ? Si vous êtes à 2 ans de votre retraite, vous pouvez éventuellement demander l’IDV (l’indemnité de départ volontaire). Si vous êtes concernée, vous devez privilégier cette demande peut-être avant même d’entamer une quelconque procédure de démission.
J’espère que cela vous aidera.
Bien à vous,
Kévin
Bonjour,
Je suis en disponibilité de l’Education Nationale pour suivi de conjoint depuis 6 ans.
J’ai lu qu’une démission serait considérée comme légitime et me donnerait droit aux allocations chômage. Je n’ai jamais réussi à obtenir de réponses claires de la part de Pôle emploi ou de mon académie.
Pourriez-vous me dire ce qu’il en est ?
Merci pour votre retour.
Cordialement
Julie
Bonjour Julie,
En consultant le site du service public, la démission est considérée comme légitime si :
1. Vous suivez la personne avec qui vous êtes en couple si le conjoint doit déménager pour motif professionnel
2. Vous êtes mariée (ou pacsée) et vous suivez votre conjoint quel que soit le motif.
Ces informations ont été vérifiées en novembre 2021, donc pas de raison que ça ait changé.
Bon courage pour vos démarches.
Bien à vous,
Kévin